Quand les M.H. s’inscrivent dans le paysage …
C’est l’agence de Troyes et Nicolas Goullioud son nouveau directeur, qui pilotent l’opération.
par Claude Gargi
Sa rencontre avec l’entreprise Léon Noël coïncidait avec la volonté de celle-ci de diversifier ses activités pour minimiser les aléas des marchés de la restauration des monuments historiques.
Le projet de Nicolas Goullioud ayant séduit les responsables de l’entreprise, ce dernier prend la direction de l’agence Léon Noël de Troyes en juillet 2001, avec mission de développer cette nouvelle activité.
Si la nature des produits et des matériaux utilisés ne pose pas de problèmes techniques particuliers, d’autant plus pour une entreprise au savoirfaire complet dans le domaine de la taille de pierre et des chantiers, c’est surtout au niveau de l’organisation commerciale que doit travailler Nicolas Goullioud. « Le fait d’appartenir à une entreprise aux références prestigieuses en restauration de monuments historiques est un atout précieux, en même temps que les structures de production et le personnel qualifié dont elle dispose. A nous de nous appuyer sur ces acquis pour valoriser cette nouvelle activité … ».
Dans le cadre de cette nouvel le activité, Léon Noël assure l’ensemble de la fabrication dans ses ateliers ainsi que la mise en œuvre sur les chantiers.
Pour mener à bien son projet, Nicolas Goullioud n’a pas tardé à réactiver son réseau, en particulier d’architectes et de paysagistes. Il envisage également une importante campagne de communication afin de sensibiliser le grand public.
Si Léon Noël veut naturellement asseoir ce nouvel axe de développement sur le marché français, en misant notamment sur les synergies que peut générer le groupe auquel appartient l’entreprise, le réseau de Nicolas Goullioud lui offre également d’intéressantes opportunités à l’étranger, en particulier en Suisse, en Angleterre et aux Etats-Unis. L’objectif n’est pas uniquement d’y traiter des chantiers en direct, mais aussi d’y trouver à terme des partenaires locaux auprès desquels Léon Noël interviendrait au niveau d’un soutien technique (transfert de technologie, formation).
Ce programme de diversification, qui a déjà
donné quelques fruits, est ambitieux, mais à la hauteur du marché potentiel. Nicolas Goullioud estime notamment que la maçonnerie de pierre représente au maximum 5 % du marché de la construction de maisons individuel les neuves.
crédits photos : pierreactual